Ali, le violeur présumé, a été filmé par des caméras de vidéoprotection.
Un jeune de 18 ans a été arrêté, soupçonné d’avoir violé dimanche à plusiseurs reprises une femme dans un train de banlieue.
Moins de quarante-huit heures après le viol d’une femme enceinte dans un train entre la Seine-et-Marne et Paris, l’auteur présumé des faits a été interpellé, dans la nuit de lundi à mardi à Vaires-sur-Marne. Le jeune homme, âgé de 18 ans et prénommé Ali, a été arrêté alors qu’il ne pouvait présenter ses papiers d’identité.
Sous la menace d’un couteau
Dimanche, vers 6h30, Daniella*, 27 ans, originaire de Rodez (Aveyron), monte dans le Transilien en gare de Coulommiers, à destination de la gare de l’Est, à Paris. A cette heure matinale, de rares passagers sont présents dans les voitures du train. La jeune femme, enseignante et enceinte de quatre mois, passe quelques jours de vacances dans la région parisienne avant de rejoindre la province. Elle ne remarque pas la présence d’un jeune homme assis non loin d’elle. Soudain, celui-ci quitte son siège alors que les portes du train se referment en quittant la gare de Guérard-La Celle-sur-Morin (Seine-et-Marne). L’inconnu exhibe un couteau et le place sous la gorge de la victime, seule avec lui. Cette dernière, terrorisée, explique aussitôt qu’elle attend un bébé. Mais l’agresseur ne desserre pas son étreinte. Il viole une première fois la jeune femme avant de l’entraîner vers les toilettes. « Le violeur a pris le temps de casser le téléphone portable de sa victime pour l’empêcher d’appeler, poursuit la même source. Il a ensuite à nouveau abusé d’elle à plusieurs reprises avant l’arrivée gare de l’Est. »
Le violeur reprendra ensuite un train en direction de Meaux. Sous le choc, la jeune enseignante se rend au poste de police de la gare. « Quand il a été arrêté, il était porteur d’un couteau semblable à celui décrit par la victime, confie un proche de l’affaire. Il portait également les mêmes vêtements. Ce suspect n’était pas connu des services de police. »
* Le prénom a été changé.
Source : Le Parisien.