Archive for the Sociétés secrètes Category

Attentats en Norvège : Anders Behring Breivik, dignitaire franc-maçon

Posted in Actualité, Sociétés secrètes with tags , , , , , , on juillet 27, 2011 by TP Provence

Anders Behring Breivik, qu’on nous a présenté comme un chrétien fondamentaliste est en fait … un franc-maçon, membre de la loge « St-Olaf aux Trois Colonnes » de l’Ordre norvégien des francs-maçons (Grande Loge de Norvègede), ce que son Grand Maître, Ivar Skaar, a confirmé. Sur la photo qui illustre cet article, il porte un décor (cordon) de « Passé Vénérable Maître », ce qui veut dire qu’il a été vénérable de sa loge. Il aurait aussi été membre de deux « hauts grades,  » Knight Templar et Knight Malta, ce qui signifie qu’il est entré en maçonnerie depuis au moins 10 ans.

Au coeur du Pouvoir : le Siècle

Posted in Sociétés secrètes with tags , , on avril 9, 2011 by TP Provence

Une grande nouvelle : le nouveau livre, Au Coeur du pouvoir (plus de 700 pages, en petits caractères comme d’habitude), sort cette semaine. Il s’agit de l’unique enquête détaillée et précise sur le premier club d’influence en France, le club Le Siècle. Il comprend l’histoire intégrale de ce cercle, son système de fonctionnement et de cooptation, l’histoire de son fondateur, et surtout un dictionnaire biographique détaillé de tous ses membres depuis une quarantaine d’années, soit environ 2000 personnes (il y a environ 500 membres, mais en 40 ans, cela fait environ 2000 personnes qui se sont succédé), à jour à fin 2010.

Ces 2000 personnes sont celles qui ont dirigé la France et qui dirigent notre pays depuis 40 ans. Il s’agit des principaux hommes politiques, des patrons de journaux et présentateurs de télévision, des grands hommes d’affaires et des financiers et des « hommes de l’ombre » dont vous ignorez l’incroyable pouvoir. Ils représentent la quintessence du pouvoir oligarchique français, concentrant entre leurs mains l’essentiel du pouvoir et sans doute près de 90% du PIB français. On y compte des personnalités aussi bien de droite que de gauche (chaque gouvernement comprend au moins la moitié de membres du Siècle, en général le Premier ministre et presque tous les présidents de la République). Ce sujet est au coeur de l’actualité avec la mise en cause aujourd’hui des supposées « élites », avec leurs multiples défaillances dans le déclenchement de la crise financière et économique actuelle et leur volonté scandaleuse de faire passer leurs intérêts financiers personnels avant ceux de la nation à laquelle ils appartiennent. Ils sont les parfaits représentants de cette « superclasse mondialisée », expression dont Jean-Yves Le Gallou semble être le créateur.

Je vous demande de faire le maximum pour faire connaître ce livre auprès de vos amis en achetant ce livre.

Vous pouvez passer commande par internet auprès de ww.librairiefacta.com

Je vous recommande également de visiter le site www.lesiecle.info Au Coeur du pouvoir.. qui centralise toutes les informations sur ce cénacle d’influence et a courageusement décidé de vendre

J’espère vivement pouvoir compter sur votre soutien car, comme vous le savez, tous les médias traditionnels me sont interdits.

 

Amicalement

Emmanuel Ratier

 

NB : Pour ceux qui voudraient avoir une idée de ce dont on parle, écoutez l’émission de Méridien Zéro, consacrée à ce sujet  :

« Cette émission était spécialement consacrée aux centres de pouvoir (clubs, loges, réseaux, coteries, lobbies…) et axée plus particulièrement autour du club « Le Siècle« . Pour l’occasion, Méridien Zéro recevait le spécialiste du sujet en la personne d’Emmanuel RATIER (journaliste, écrivain et éditeur). »

http://meridienzero.hautetfort.com/archive/2010/11/29/podcast-de-l-emission-du-28-novembre-2010.html

« Au Cœur du pouvoir » d’Emmanuel Ratier

Posted in Que lire ?, Sociétés secrètes with tags , , , on mars 17, 2011 by TP Provence

Au Cœur du pouvoir (plus de 700 pages, en petits caractères comme d’habitude) sort cette semaine. Il s’agit de l’unique enquête détaillée et précise sur le premier club d’influence en France, le club Le Siècle. Il comprend l’histoire intégrale de ce cercle, son système de fonctionnement et de cooptation, l’histoire de son fondateur, et surtout un dictionnaire biographique détaillé de tous ses membres depuis une quarantaine d’années, soit environ 2000 personnes.

Ces 2000 personnes sont celles qui ont dirigé la France et qui dirigent notre pays depuis 40 ans. Ils représentent la quintessence du pouvoir oligarchique français, concentrant entre leurs mains l’essentiel du pouvoir et sans doute près de 90% du PIB français. On y compte des personnalités aussi bien de droite que de gauche (chaque gouvernement comprend au moins la moitié de membres du Siècle, en général le Premier ministre et presque tous les présidents de la République). Ce sujet est au coeur de l’actualité avec la mise en cause aujourd’hui des supposées « élites », avec leurs multiples défaillances dans le déclenchement de la crise financière et économique actuelle et leur volonté scandaleuse de faire passer leurs intérêts financiers personnels avant ceux de la nation à laquelle ils appartiennent. Ils sont les parfaits représentants de cette « superclasse mondialisée », expression dont Jean-Yves Le Gallou semble être le créateur.

Police et francs-maçons : « Ordinairement pistonnés et intouchables »

Posted in Sociétés secrètes on juillet 27, 2010 by TP Provence

Extrait du livre témoignage « Flic – Chroniques de la police ordinaire » du lieutenant de police Bénédicte Desforges :

J’avais entendu parler de cette chose comme d’une sorte de secte dont les membres se reconnaissaient par des signes invisibles des profanes. Je me suis documentée, et j’ai lu que cette chose qui rayonnait (comme ils disent) à travers le monde avait une vocation humaniste. Et puis j’ai appris qu’il y avait plein de francs-maçons dans la police, alors, j’ai naïvement pensé que police et humanisme faisaient bon ménage et que c’était une bonne chose. J’étais loin du compte…
J’ai été approchée (comme ils disent) trois ou quatre fois. Cette approche se faisait sur le ton du secret : « Il faut que je te parle de quelque chose d’important, mais n’en dis mot à personne… » Et là, on me proposait une initiation (comme ils disent) sous couvert de fournir préalablement quelques petits travaux écrits, sur la laïcité par exemple, ou les droits de la femme. L’un et l’autre thèmes me semblaient pourtant hors sujet. Parler de laïcité lorsqu’on affectionne des rituels parareligieux dignes de pratiques moyenâgeuses, ou des droits de la femme en s’interdisant d’appliquer le principe de mixité dans la plupart des loges (comme ils disent), me paraissait tordu. Et rien que ça, qui me semblait tout droit sorti d’un autre âge, me confortait dans l’idée qu’il y avait entorse à la vocation originelle des droits de l’homme (et de sa femelle) qu’ils présentaient pourtant comme leur bible.
Appartenant à une administration où l’obligation de réserve et de discrétion est largement de rigueur, la perspective du silence auquel est réduit l’apprenti (comme ils disent), ne me séduisait guère plus. Apprendre à écouter, prétextaient-ils… Mais moi, je pensais au vœu de silence des moines, qui entre eux s’appellent aussi « frères ». Et puis surtout, s’intégrer dans une autre hiérarchie, il fallait vraiment en avoir envie.
Un des plus exaltés, une espèce de fasciste de gauche à géométrie politiquement variable, et gardien de la paix à temps perdu, m’avait évoqué une seconde naissance, une voie vers la lumière. Il était persuadé que j’avais ma place parmi eux, et désirait me réconcilier avec le concept. Mais le connaissant plus machiavélique que lumineux, son discours néomystique m’avait paru suspect. Il m’avait décrit par le menu et d’un ton passionné la cérémonie initiatique, et j’avais eu la délicatesse d’attendre la fin de son exposé pour éclater de rire. Il m’a définitivement achevée quand, dans une ultime parade de séduction, il a fièrement passé ses gants blancs, son sautoir (comme ils disent) et son tablier, et que je lui ai trouvé un air de soubrette lubrique.
Il m’avait énuméré les francs-maçons qui m’entouraient au boulot. J’ignorais tout de leur occulte particularité, bien sûr. Mais même à les regarder de cet oeil averti, je n’avais pas su détecter l’étincelle d’un humanisme hors du commun. Ordinairement pistonnés et intouchables, rien de plus… La plupart étaient des délégués de syndicats, de mutuelles, de l’orphelinat, ou des trois à la fois, et le rayonnement policier de leurs vertus restait, par la force des choses, dans les basses fréquences. Et il y avait le patron…
« Aaah, le patron ! me disait-il. J’en fais ce que je veux, on est dans la même fraternelle ! (comme ils disent).
– Ah ? Ça se passe comme ça ?
– Évidemment, et c’est là tout l’intérêt, le court-circuit… »
Et il m’avait touché deux mots de cette hiérarchie parallèle en perpétuelle interférence avec la hiérarchie officielle, et de l’avantage à être franc-maçon en matière d’avancement de carrière, de mutation et de nomination aux postes influents ou aux planques.
Je n’aime pas ceux qui croient penser mieux et plus haut que les autres.
Je n’aime pas les conspirations du silence.
Je n’aime pas l’embrigadement.
Je n’aime pas les tours d’ivoire.
Je n’aime pas les hiérarchies.
Je n’aime pas les magouilles.
Et j’ai toujours dit non…
L’humanisme était un prétexte, mais le pouvoir une réalité.
Les soi-disant nombreux et influents francsmaçons de la police nationale ne sont qu’une sorte de Rotary Club où la coutume dominante est l’échange de services, et le passe-temps la chasse aux sorcières profanes. Et les procès en sorcellerie. Sans jugement. Sans justice. Ni conseil de discipline. Juste dans le secret des commissions administratives paritaires. Et de leurs backrooms…
Ça doit être un rite accepté (comme ils disent).

Source : Contre-info.

Le vieil homme, le notaire et les francs-maçons

Posted in Sociétés secrètes with tags , , , on juillet 7, 2010 by TP Provence

Jean-Charles Foellner fut grand maître de la GLNF (2001-2007). Il préside toujours la Fondation de l’obédience.

Un riche Auvergnat a légué les trois quarts de sa fortune à la Fondation de la GLNF. L’a-t-il fait en pleine possession de ses moyens? Un juge d’instruction est saisi. Révélations.

Elles s’appellent Eliane, Jeanne, Céline, Clémence, Simone et Marguerite. Ces femmes inquiètent sérieusement la haute direction de la très masculine Grande Loge nationale française (GLNF), deuxième obédience maçonnique en France. Parce que ces six nièces de Pierre Gaston, un Cantalien installé au Luc, dans le Var, après avoir tenu une brasserie à Paris, ont déposé plainte en 2009 pour « abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de faiblesse », délit puni de trois ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende. Pourquoi? Elles sont convaincues que leur vieil oncle de 93 ans n’était pas en pleine possession de ses moyens lorsqu’il a signé le testament désignant comme légataire universel la Fondation de la GLNF. Cette dernière a, selon elles, récupéré les trois quarts du patrimoine de Pierre Gaston, évalué à 1 626 000 euros.

Dès réception de la plainte, envoyée par l’avocat parisien Francis Pudlowski, le parquet de Draguignan déclenche une enquête préliminaire. Elle est confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Marseille, sous la direction du vice-procureur Dominique Luiggi. Un an plus tard, en mars 2010, celui-ci estime les charges suffisantes pour ouvrir une information judiciaire au cabinet de la juge d’instruction Sophie Pistre.

Quel élément a emporté la conviction du magistrat? Sans doute le rapport de cinq pages du docteur Alain Pradier, médecin légiste et expert auprès de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, qu’il a remis au procureur le 5 avril 2009 et que L’Express a pu se procurer.

Un ami de quarante ans ou plus

Au sujet du testament élaboré le 22 mars 2006, le praticien affirme: « M. Gaston ne possédait pas les facultés mentales pour signer un tel document. » Il indique que, à la fin du mois de janvier 2006, Pierre Gaston, borgne, a fait une chute à son domicile et qu’après un scanner cérébral « le diagnostic de syndrome frontal fut posé » par l’hôpital. Il se traduit, selon l’expert, par des troubles neuropsychologiques affectant la mémoire, l’attention, les capacités de jugement et de prise de décision. Moins de deux mois après avoir signé le testament litigieux, le vieux monsieur est victime d’une gangrène, d’une amputation jusqu’au genou gauche, et il décède.

Qui pourrait être mis en cause dans cette procédure judiciaire? Le notaire de Vidauban, Jean Aussel, 68 ans, alors haut dignitaire de la GLNF; sa compagne, Christine Kalafatélis, 46 ans, exécutrice testamentaire et bénéficiaire à ce titre d’une somme de 60 000 euros; Michel Brun, 61 ans, alors médecin hébergeant Pierre Gaston, lequel lui a légué son pavillon du Luc, évalué à 229 000 euros; et la Fondation de la GLNF, présidée par Jean-Charles Foellner, 67 ans, alors grand maître de l’obédience et résidant, lui aussi, au Luc (1).

Le 22 mars 2006 est une date capitale: ce jour-là, Christine Kalafatélis véhicule Pierre Gaston jusqu’à l’étude notariale de son compagnon. A l’issue de ce rendez-vous, le nonagénaire aura abandonné les trois quarts de sa fortune à la Fondation de la GLNF et le reste à plusieurs particuliers, dont Michel Brun. « Pierre Gaston a décidé de lui-même de venir me voir, je ne l’ai pas forcé », insiste Jean Aussel. Le vieil homme n’y reste qu’une heure et demie, le temps pour le notaire de rédiger le testament de six pages manuscrites, de le lire et de le faire signer. Le tout en présence de deux témoins « choisis par le testateur ». Sauf que, devant les gendarmes, l’un et l’autre auraient nié connaître Pierre Gaston. Le premier serait le conjoint d’un clerc et la seconde elle-même clerc retraitée.

« Pierre Gaston m’a dit qu’il voulait léguer ses biens à une association, explique Jean Aussel, connu pour avoir réglé la succession du Tropézien Eddie Barclay. Je lui ai alors présenté plusieurs plaquettes et il a choisi la Fondation de la GLNF parce qu’elle mène une action humanitaire et internationale. » Le testament institue donc comme légataire universel la « Fondation pour la promotion de l’Homme ». En fait, l’intitulé non camouflé est: « Fondation de la Grande Loge nationale française: Institut pour la promotion de l’Homme ». C’est sous ce nom qu’a été décrétée, en 2003, la reconnaissance d’utilité publique par le ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy. Jean Aussel admet qu’il n’a pas mentionné à Pierre Gaston qu’il s’agissait d’une fondation de la GLNF. Il n’a pas davantage précisé que dans ses statuts mêmes, en plus de ses visées humanitaires, la fondation a pour but de « sauvegarder le patrimoine historique et culturel de la franc-maçonnerie universelle ». Comment, dans ces conditions, Pierre Gaston a-t-il pu donner un consentement éclairé?

« Je crois qu’il était franc-maçon, sans doute au Grand Orient ou à la Grande Loge de France, c’est du moins ce qui se disait au Luc, confie Jean Aussel. Mais je n’en suis pas sûr, car nous n’en avons jamais parlé. » Pourtant, il présente Pierre Gaston comme un « ami de quarante ans ou plus »: « Je le connais très très bien. » Michel Brun, profane lui-même, se dit convaincu que Pierre Gaston n’était pas franc-maçon et juge pour le moins « bizarre » le choix de son ami de léguer la grande majorité de sa fortune à la Fondation de la GLNF.

Sur l’essentiel, Jean Aussel et Michel Brun sont d’accord. « Pierre Gaston avait sa pleine capacité intellectuelle », dit le premier. « Il avait toute sa tête jusqu’au dernier jour », renchérit le second. Alain Pradier écrit pourtant dans son rapport que le docteur Brun était destinataire d’un courrier du 2 mars 2006 dans lequel l’hôpital du Luc évoque la « découverte d’un syndrome frontal ». « Je n’étais pas son médecin traitant, insiste Michel Brun, qui fut gériatre en hôpital, et il était prévu depuis longtemps que j’hériterais de la maison du Luc. »

Le 11 juillet 2006, deux mois jour pour jour après le décès de Pierre Gaston, le conseil d’administration de la Fondation de la GLNF réuni rue Christine-de-Pisan, à Paris, accepte le legs universel. Autour de la table sont présents: Jean-Charles Foellner, François Stifani, son futur successeur comme grand maître de la GLNF, et Henry Sidéry, directeur administratif et financier de la GLNF, les représentants des ministères de l’Intérieur et de la Santé étant excusés. Jean-Charles Foellner devient gérant de la SCI Gaston-Dessaux, qui possède une partie du 87, boulevard Haussmann à Paris, louée au Café Michel Angelo pour 75 000 euros par an.

Selon la décision que prendra la justice dracénoise dans cette affaire, pour la GLNF, la propriété des murs de ce restaurant pourrait bien devenir embarrassante.

Source : L’Express.

« Le Pouvoir Secret »

Posted in Sociétés secrètes with tags , , , on juillet 6, 2010 by TP Provence

A propos du groupe Bilderberg

Posted in Sociétés secrètes with tags , , , on avril 26, 2010 by TP Provence

La réunion du groupe Bilderberg 2010 se tiendra à Sitges, en Espagne, les 3 et 6 juin prochain. Au-delà du délire conspirationniste récurent, l’influence de cette organisation est bien réelle.

Le groupe Bilderberg est l’un des plus anciens clubs internationaux et l’un des plus fermés à patir duquel les grandes multinationales jouent un rôle majeur dans la détermination des agendas politique. Dans le but à la fois d’assouplir et de renforcer les relations transatlantiques après guerre entre les Etats-Unis et l’Europe de l’Ouest, la première réunion du groupe Bilderberg – qui rassemblait des politiciens, stratèges militaires, banquiers, dirigeants industriels, universitaires, représentants des médias, syndicalistes et leaders d’opinion, s’est tenue à l’hôtel Bilderberg à Oostrebeck, aux Pays-Bas, en 1954 – cette première rencontre fut présidée par le prince Bernhard, époux de Juliana, reine des Pays-Bas.

Les sujets au menu de cette rencontre inaugurale – cofinancée par la firme hollandaise Unilever et la CIA – allaient de la « menace communiste » au développement du tiers-monde en passant par l’intégration européenne et la politique économique. Selon le politologue Stephen Gill, « le but de ces rencontres était d’encourager des discussions ouvertes et confidentielles ainsi qu’une mise à plat des divergences, tout en encourageant un nombre toujours croissant de relations économiques, politiques, militaires et culturelles entre les nations de l’axe atlantique »

Cent vingt représentant environ de l’élite mondiale d’Amérique du Nord et d’Europe occidentale se rencontre annuellement sous l’égide du groupe Bilderberg. On n’y compte pas des membres fixe mais de nombreuses firmes telles que British American Tobacco, BP, Exxon, Ford, Generals Motors, IBM, Rio Tinto, Shell y prennent part tous les ans.

En 2007, le comité de direction se composait de : Etienne d’Avignon, ex-vice-président de la Commission européenne et président de de l’Association pour l’union monétaire en Europe ; Peter Sutherland, président de l’European Policy Centre, de Goldman Sachs International, de BP (British Petroleum) et directeur de la Royal Bank of Scotland ; James Wolfensohn, qui fut le neuvième président de la Banque mondiale ; Henry Kissinger, qu’il n’est sans doute pas la peine de présenter ici.

L’agenda du groupe Bilderberg reste centré sur les problèmes d’actualité autour d’un discours néolibéral et de l’idée de libre-échange. Nombreux sont ceux qui pensent que le consensus élaboré au sein de ce forum sert de base à l’évolution des politiques internationales. Selon un ancien délégué « Bilderberg fait partie d’une conversation mondiale qui se déroule chaque année lors d’une série de conférences et compose la toile de fond des politiques qui sont mises en place à la suite. Il y a le Forum-économique mondial à Davos en février, les rencontres de Bilderberg et du G8 en mai-juin et la conférence annuellle du FMI et de la Banque mondiale en septembre. Une sorte de consensus international émerge et se retrouve d’une rencontre à l’autre. »

C’est David Rockefeller qui est l’instigateur du groupe Bilderberg. « Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire », indiquait-il le 26 janvier 1999, lors d’un entretien avec Glyn Ford. Ce même personnage avait déclaré, huit ans plus tôt devant la Commission trilatérale : « La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers est sûrement préférable au principe d’autodétermination des peuples ».

Le groupe Bilderberg est le véritable architecte de la mondialisation néolibérale. Toute prise de décision de cette organisation met fin à la notion d’égalité entre les citoyens qui visent à réaliser la démocratie. Le projet que les « bilderberger » veulent faire émerger répond à un système qui consacre la primauté de l’économique sur le politique ; où l’exercice des pouvoirs exécutifs et législatif se limite à des préoccupations de gestion ; où l’échéance électorale répond à un besoin d’alternance jugé suffisant pour créer l’illusion démocratique ; où les partis politiques n’expriment plus aucun choix de société, évacuant tout projet alternatifs et abandonnant toute idée de rupture avec l’ordre établi.

C. Casadue, Flash.

Source : mecanopolis.org.

Attali : « Jérusalem capitale d’un gouvernement mondial »

Posted in Sociétés secrètes with tags , , , , , on avril 23, 2010 by TP Provence

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Nice : Le procureur Montgolfier n’a pas chassé tous les frères !

Posted in Sociétés secrètes with tags , , , , , , , on mars 2, 2010 by TP Provence

Nombre d’initiés
Grand Orient de France 2 000
Grande Loge nat. française 2 000
Grande Loge de France 1 000
Autres 900

S’il y a un nom que les francs-maçons niçois ne veulent plus entendre, c’est bien celui de Jean-Paul Renard. Juge d’instruction dans leur ville entre 1992 et 2002, ce frère a été mis à la retraite d’office pour avoir un peu trop mélangé les genres entre sa robe d’hermine et son tablier.

Pourtant, en dépit de ses promesses de «grand ménage», la Grande Loge nationale de France, à laquelle il adhérait, n’a pas complètement lâché le sulfureux magistrat. Son grand maître, François Stifani, continuerait de lui confier ponctuellement des missions juridiques dans son cabinet d’avocats d’Antibes. Comme l’a constaté Capital, on y prend d’ailleurs les messages pour «monsieur Renard».

Décidément, l’ombre des affaires n’a pas fini de planer sur la franc-maçonnerie niçoise. Il faut dire que, avec plus de 5 000 membres, son influence est considérable le long de la Promenade des Anglais. En effectifs, la GLNF et le Grand Orient de France se disputent le leadership local, suivis de la Grande Loge de France, du Droit humain (500) et de la Grande Loge traditionnelle et moderne de France (280), animée par Bernard Merolli, un dissident de la GLNF. Mais ces chiffres croissent rapidement, car de plus en plus de candidats se pressent au portes des loges.

«Beaucoup d’entre eux sont des jeunes», se réjouit Patrick Magne, grand maître adjoint de la GLDF. L’affluence est telle dans son obédience qu’il songe à quitter son temple du quai Lunel pour s’installer dans des locaux plus spacieux vers la vallée du Var. La GLNF aussi s’agrandit : elle vient d’acquérir un troisième site dans la ville, rue Verdi.

La franc-maçonnerie est omniprésente dans le tissu économique niçois. A commencer, bien sûr, par le secteur du bâtiment. Paul Di Natale, patron de la Marbrerie azuréenne (20 millions d’euros de chiffre d’affaires) et vice-président de la chambre de commerce, tout comme l’architecte Vincent Esposito ou l’entrepreneur Daniel Fontanili (Maisons du Sud), sont par exemple membres de la GLNF. «C’est difficile de travailler à Nice quand on n’est pas maçon», soupire un fournisseur local de matériaux de construction.

Mais la GLNF a tissé sa toile au-delà de la pierre : elle compte aussi dans ses rangs le patron de la société d’équipements médicaux Medi-Pro Jean-Paul Gilardi, le restaurateur Pascal Hernandez (La Calypso à Villefranche-sur-Mer et le Zap Café à Nice) ainsi que le président du club de foot (l’OGC Nice), l’ancien hôtelier Gilbert Stellardo. D’autres préfèrent réseauter au Grand Orient, à l’image d’Eric Daufès, propriétaire de deux McDonald’s à Grasse.

Au reste, les frangins du business ont tout loisir de confronter leurs lumières dans les différents clubs interobédiences que compte la ville. Azur 50, le très secret Club 50 local, réunit ainsi plusieurs fois par an jusqu’à 60 à 70 acteurs locaux dans les bonnes tables de la rue de France. A sa tête, Didier Linotte, avocat à Sophia-Antipolis, prof de droit et ancien recteur de l’académie de Nice. Moins élitiste, le groupe Dialogue et Démocratie rassemble environ 200 frères de toutes origines, même si la GLNF forme le gros des troupes, avec notamment André Rosset, le patron de l’école privée ABC School, ou Jean-Pierre Garrone, gérant d’une société de nettoyage. Les rencontres ont lieu une fois par mois à l’hôtel Anis, situé sur l’une des collines de l’ouest niçois.

Nos compagnons du triangle ont toutefois un grand regret : que Christian Estrosi, le maire de la ville et ministre de l’Industrie, ait rendu son tablier en 1988, trois ans après l’avoir enfilé. La franc-maçonnerie locale compte cependant de solides relais dans son entourage, comme l’avocat Philippe Soussi, l’un des adjoints au maire, ou encore Louis Raia, le responsable de la voirie.

Cette densité d’initiés alimente les soupçons des anti- francs-maçons. Mais le procureur Montgolfier veille au grain. Celui qui a fait tomber le juge Renard en 2004 s’est récemment étonné que le tribunal de commerce ait désigné comme expert dans une procédure sensible Henri Bouquet de Jolinière, un membre controversé de la GLNF. «Le président du tribunal m’a rassuré», souffle Montgolfier. On n’est jamais trop prudent.

Source : Capital.

Toulon : certains francs-maçons locaux continuent d’avoir maille à partir avec la justice

Posted in Sociétés secrètes with tags , , , , on février 21, 2010 by TP Provence

Nombre d’initiés
Grand Orient de France 1 370
Grande Loge nat. française 1 000
Grande Loge de France 930
Autres 500

A Toulon, la maçonnerie est chez elle dans les prétoires. Jean-Martin Guisiano était l’avocat de Jean-Louis Fargette, parrain de la pègre locale dans les années 1970, et Jean-Claude Guidicelli celui de Nedo Pedri, autre figure du milieu toulonnais. Les deux gangsters ont été assassinés. Les deux ténors, eux, continuent de porter le tablier sur la robe noire. «Au barreau, 80% des confrères en sont», estime leur consœur Christine Ravaz, qui est partie en guerre contre les frères. Parmi ces 300 plaideurs initiés, deux amis d’enfance sont devenus les nouvelles stars du palais : Marc Rivolet, en loge à la GLNF, et Jean-Pierre Servel, qui en est le «grand orateur», c’est-à-dire le gardien de la loi maçonnique.

Dans les années 1990, les affaires toulonnaises, comme le pillage des arsenaux ou les frasques de l’ancien maire Maurice Arreckx, avaient valu aux membres de la GLNF varoise le surnom de «Frères de la Côte», autrement dit de pirates. Prudent, l’actuel premier magistrat et ministre des Anciens combattants, Hubert Falco, s’était alors débrouillé pour s’en faire exclure en cessant de payer ses cotisations.

Les frères toulonnais ne sont certes pas tous devenus blanc-bleu. Gérard Cerutti, le patron du puissant Medef local, reste par exemple mis en examen pour favoritisme en tant que président de la commission des appels d’offres de la CCI du Var. Et l’ex-président du tribunal de commerce Jean Abran, un fabricant de serres membre de la GLNF, condamné pour gestion de fait. Mais, dans l’ensemble, depuis que la justice est passée, la maçonnerie locale fait moins parler d’elle.

Au point d’être redevenue à la mode dans les milieux politique ou économique. Falco lui-même l’a bien compris : il n’hésite plus à s’appuyer sur deux initiés pour asseoir son pouvoir local, Daniel Colin, ex-député et président de la Maison des technologies, et Patrick Heinz, directeur des services du conseil général, qui démentent tous deux leur appartenance maçonnique.

Les milieux patronaux sont eux aussi gagnés par le virus de l’équerre. Ainsi Jacques Bianchi, un agent immobilier de la GLNF, a-t-il succédé, à la tête de la CCI, à Albert Bessudo, un promoteur de la GLNF, tandis que Laurent Falaize Juane, propriétaire de l’entreprise Fioul 83 et membre de la GLNF, était élu au conseil des prud’hommes, et qu’Ange Pecorella, un (vrai) entrepreneur en maçonnerie de la GLNF, au tribunal de commerce. Propriétaire de la Senec, la plus grosse entreprise de BTP locale, Joseph Cananzi (GLNF lui aussi), qui l’a précédé dans cette juridiction, n’exerce pour sa part plus aucun mandat patronal. Mais avec son (vrai) frère Dominique, il est l’un de piliers du Club 50 de Toulon, baptisé Neptune, ce qu’il dément. Il y croise, entre autres, l’architecte Christian Luyton. Autre figure patronale adepte de la truelle, Pierre Mumbach, l’inventeur du mot «domotique», qui dirige la société Bionergies. Il émarge à la Grande Loge Opéra (GLTSO), une petite obédience.

L’Agence d’urbanisme de l’aire toulonnaise (Audat), sise à Ollioules, est pour sa part un véritable magasin de tabliers : Jacques Bianchi y côtoie Robert Beneventi, marchand de matériaux et maire d’Ollioules (il dément), Philippe Sans, adjoint au maire de Toulon, ou encore Laroussi Oueslati, le président de l’université. Ce membre de fraîche date du GODF vient d’être suspendu de ses fonctions par Valérie Pécresse, la ministre de l’Enseignement supérieur, en raison de son implication dans l’affaire des faux diplômes de Toulon.

Source : Capital.