Archive pour insécurité

Suisse : expulsion d’un étranger délinquant

Posted in Immigration with tags , , , , , on février 24, 2012 by TP Provence

L’image d’un Marseille melting-pot, métissé et bon enfant mise à mal

Posted in Provence with tags , , , , on octobre 24, 2011 by TP Provence

Deux « guetteurs » protègent des dealers dansune cité des quartiers Nord.

Les vols à l’arraché se multiplient, le trafic de drogue gangrène les cités, les petits caïds font le coup de feu… Rarement a régné un tel climat d’insécurité. Au grand dam d’une population qui, faute de se sentir protégée, cherche parfois des boucs émissaires. 

Toutes les Marseillaises coquettes et suffisamment fortunées le regrettent: plus question d’arborer en ville les colliers en or qui font briller leurs décolletés. Ces bijoux doivent rester cachés au fond des tiroirs les plus secrets car, assurent-elles, les rues grouillent de « minots » prêts à arracher ces parures à la moindre occasion. Et si les voleurs à l’arraché ne sectionnent pas encore les doigts à coups de couteau pour s’emparer des bagues, c’est pour bientôt, pronostiquent même les plus pessimistes.

Galéjades mises à part, les inquiétudes des Marseillaises sont parfaitement fondées. « Avec la hausse du prix de l’or, ces vols de colliers deviennent particulièrement rentables », souligne un policier. Les petits caïds recrutent des gamins des cités pour accumuler les parures avant de les expédier, tout simplement, par la Poste, à l’une de ces entreprises de rachat d’or qui proposent, à grand renfort de publicité télévisée, d’échanger la matière précieuse contre du cash. Et c’est le facteur qui livre l’argent ainsi récolté; directement à domicile…

La combine a fait des émules. Et les équipes d' »arracheurs d’or » se multiplieraient. La crainte qu’ils inspirent participe du climat malsain régnant à Marseille, où chacun semble avoir une histoire d’agression à raconter. Il s’en produit en moyenne 26 par jour. Quant aux nouveaux venus, ils ne tardent pas à être mis au parfum, comme ce couple de passage sur la Canebière: « Faute de taxi, nous avions pris le risque de nous déplacer en ville avec nos bagages. Très vite, des policiers se sont approchés et nous ont dit qu’on ne devait pas se balader comme ça, que c’était dangereux… »

4 policiers et 2 adjoints pour 43 000 habitants

Marseille a peur et le fait savoir. Pour s’en convaincre, il suffit d’assister à une réunion des comités d’intérêt de quartier (CIQ). Ce soir-là, Patrick Mennucci, maire (PS) du 1er secteur, qui a fait de la question de l’insécurité son cheval de bataille, a rendez-vous avec une dizaine d’habitants dans un gymnase de la rue des Lices, au coeur du VIIe arrondissement de la ville. La discussion tourne autour de la collecte des ordures, de l’enquête publique sur le Vieux-Port et, bien sûr, de la violence. A la pause, Annie raconte les avanies de ses voisins, délestés dans la rue de tous leurs biens par des voyous les menaçant à l’aide d’un couteau à bois. Les malfrats avaient de la suite dans les idées. « A peine rentrés chez eux, mes voisins ont retrouvé leurs agresseurs occupés à piller leur appartement dont ils venaient de voler les clefs! » raconte-t-elle, encore sous le choc.

Dans son bureau dominant les bâtiments ultramodernes du complexe Euroméditerranée, Lisette Carducci, maire (PS) des IIe et IIIe arrondissements, fait ses comptes: « Je n’ai, en moyenne, que quatre policiers et deux adjoints de sécurité (ADS) pour veiller sur les 43 000 habitants du IIIe arrondissement », déplore-t-elle. Un quartier, par ailleurs, particulièrement pauvre puisqu’on y compte 5000 titulaires du RSA. « Les jeunes délinquants occupent le terrain et les habitants ont la sensation d’être abandonnés à leur sort. » D’autant qu’au fil des mois les petits voyous prennent de l’assurance. Les déboires de ce commerçant en primeurs du boulevard National, tout proche, en témoignent. « Au début, des jeunes sont venus lui voler des fruits et puis ils lui ont demandé de l’argent, et, comme il refusait de payer, ils ont crevé les quatre pneus de sa voiture. Pour finir, ils ont mis le feu à son magasin », raconte l’élue, révoltée.

Les promesses faites par Brice Hortefeux, puis par Claude Guéant, de renforcer les effectifs pourront-elles inverser la tendance? Alphonse Giovannini, représentant du syndicat Unité-Police, en doute. « On bouche les trous, mais il manque toujours 300 policiers », clame-t-il. « On ne compte que 15 enquêteurs pour combattre le trafic des stups dans le département des Bouches-du-Rhône », déplore le syndicaliste. Difficile, par conséquent, de lutter contre l’économie souterraine. Le trafic de shit serait présent, à Marseille, dans près de la moitié des cités. Il y fait vivre des familles entières; depuis les gamins déscolarisés transformés en guetteurs jusqu’aux retraités jouant les « nourrices » et qui cachent le cannabis dans leurs appartements.

Ce florissant commerce de la drogue engendre une violence que la ville a rarement connue dans son histoire, pourtant peu avare en coups de feu. Les règlements de comptes ont, en un an, coûté la vie à 15 personnes; des jeunes pour la plupart. La quête de l’argent facile, motive ce mode ultraviolent d’arbitrage des « différends ». Souvent, les gangs rivaux utilisent une arme de guerre pour « arroser », un peu au hasard, en direction de l’ennemi du moment, au risque de toucher des passants. « Les grands voyous alimentent encore les petits en drogue mais ils ont abandonné le contrôle de la rue aux caïds des cités« , note un enquêteur.

1500 Roms errent dans des campements sauvages

L’usage des armes – des vraies ou des copies parfaitement imitées – s’impose, pour qui veut faire sa place dans ce chaudron. Et même, plus largement, comme un véritable must dans les cités. « Maintenant, on prend des kalachnikovs pour braquer des épiceries », constate, inquiet, le procureur Jacques Dallest. Pistolet ou fusil d’assaut en main, les minots ne craignent plus rien ni personne. Quatre gamins de 14 et 15 ans de la cité des Cèdres viennent ainsi de se retrouver devant la cour d’assises après avoir dérobé la moto d’un de leurs voisins, et sa sacoche, avec des revolvers factices. Pas étonnant non plus que les vols à main armée aient explosé: 47,22% d’augmentation sur l’année…

« Penser que le renforcement de la police est la solution est une erreur », avertit pourtant le sociologue Laurent Mucchielli, qui vient d’installer, à Aix-en-Provence, un Observatoire régional de la violence. Pour lui, les difficultés de la ville proviennent, d’abord, de son appauvrissement. Dans certaines cités, le taux de chômage chez les jeunes dépasse les 50%

Cette dégradation des conditions d’existence peut conduire les Marseillais à chercher des boucs émissaires – le plus souvent les Roms – pour expliquer les maux dont la ville se sent accablée. « C’est actuellement un véritable danger », prévient Cendrine Labaume, responsable locale de la mission de Médecins du monde (MDM). Devant le dispensaire de la rue Rostand, dans le IIIe arrondissement, jeunes désargentés, immigrés en situation irrégulière, Comoriens et manouches font la queue patiemment. Ils attendent pour bénéficier de soins que les hôpitaux de la ville n’accordent qu’avec parcimonie à ceux qui ne présentent aucune couverture sociale. MDM en reçoit 6000 par an… Parmi eux, les Roms paraissent les plus fragiles.

Pourchassés par la police, les 1500 hommes, femmes et enfants recensés dans la ville errent entre des campements sauvages, comme celui de la porte d’Aix, et des bidonvilles. « Il n’est pas rare que des habitants nous insultent et nous prennent à partie quand nous les soignons sur le terrain », constate Cendrine Labaume. La responsable de MDM a comptabilisé récemment une dizaine d’agressions violentes contre des familles roms à coups de cocktails Molotov et de barres de fer. Des opérations commandos souvent menées par des Maghrébins…

L’image d’un Marseille melting-pot, métissé et bon enfant est bien mise à mal. Même l’OM ne fait plus rêver, propulsée en queue de championnat. Gagnerait-elle, d’ailleurs, que l’équipe ne sauverait pas, à elle seule, la ville de ses démons. A Palerme aussi, on aime le ballon rond…

Source : L’Express.

Meurtre de Thierry Simon : Selim Benkhedidja libéré, Mohammed Amallou peut-être demain

Posted in Actualité, Immigration with tags , , , , , on octobre 20, 2011 by sigridhelia

Lors de la marche pour Thierry

Selim Benkhedidja, l’un des trois mis en cause dans la mort de Thierry Simon le 4 mai 2011, vient d’être libéré vendredi dernier sur décision d’un juge d’instruction du tribunal d’Avignon.

Le Bollénois de 40 ans avait été retrouvé inanimé et en sang, près de sa voiture, quartier du Barry à Bollène. Il était mort quelques minutes plus tard. L’autopsie avait révélé qu’une chute causée par deux coups de poing lui aurait été fatale. Dès le lendemain de sa mort, trois Bollénois s’étaient présentés à la gendarmerie évoquant une altercation avec Thierry Simon. Ils avaient expliqué avoir sifflé le Bollénois croyant que c’était une femme, puis lui avoir demandé une cigarette. Le ton serait alors monté..

Le second mis en examen demande sa mise en liberté

Le 7 mai, Kader Chadli, 24 ans, le seul qui a reconnu avoir porté les coups, ainsi que Selim Benkedidja, 23 ans et Mohammed Amallou, 19 ans, étaient mis en examen et placés en détention provisoire. le premier pour violences volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner. Les deux autres pour non assistance à personne en danger.

Mohammed Amallou a lui aussi sollicité sa remise en liberté. Il comparait ce matin devant la chambre de l’instruction de Nîmes. Une remise en liberté à laquelle compte bien s’opposer l’avocat de la famille Simon, Me Roubaud. « Les investigations ne sont pas terminées. Son rôle exact tant dans le cadre de l’agression que dans la non assistance à personne en danger n’a pas encore été totalement établi. Je ne comprends pas pourquoi Selim Benkhedidja a été libéré. »

Source : Le Dauphiné.

Tout va bien !

Posted in Insécurité with tags , , , on février 4, 2011 by TP Provence

Insécurité à Marseille : + 19 % de vols avec violence en un an

Posted in Insécurité with tags , , , on janvier 27, 2011 by TP Provence

PS et UMP contre l’expulsion des étrangers criminels

Posted in Immigration with tags , , , , , , , on décembre 2, 2010 by TP Provence

Extrait de l’émission “C à dire” du 1er décembre 2010. Étienne Pinte, député UMP des Yvelines, condamne le vote suisse et rappelle que le PS et l’UMP ont voté à l’unanimité la suppression de la “double peine.


Aix-en-Provence : la future grande crèche du Jas détruite par un incendie

Posted in Immigration with tags , , , , on septembre 1, 2010 by TP Provence

Environ 400000 euros de dégâts dans cet établissement qui devait ouvrir le mois prochain

Un acte gratuit qui n’a d’égal, sans nul doute, que la stupidité de ses auteurs. Si l’extérieur de la future crèche Agora a été épargné, il suffit de faire quelques pas dans les couloirs noircis pour mesurer l’ampleur des dégâts: le système électrique et la climatisation ont tout bonnement fondu. Le sol est jonché de débris de verre et on s’est acharné sur des cloisons, à coup de marteau ou de masse. Le dortoir des enfants est détruit. Il ne reste plus grand-chose de la salle d’accueil et d’activités principale.

Un spectacle désolant. Et d’autant plus écoeurant que ce sont 50 bébés et enfants qui vont être privés d’une crèche flambant neuve. Situé au Jas de Bouffan, l’établissement allait ouvrir ses portes le mois prochain. La réception du chantier était prévue pour aujourd’hui. Fusion des crèches Les Bisounours et L’Oasis (la seconde devant fermer ses portes pour des raisons de sécurité), la crèche Agora repart pour plusieurs semaines de chantier, détruite par un feu dans la nuit de samedi à dimanche. Les sapeurs-pompiers sont intervenus rapidement, évitant le pire.

400000 euros de dégâts

« Scandaleux, désolant, injuste »… Hier, la députée-maire Maryse Joissains n’avait pas de mots assez forts pour exprimer sa colère. « On essaie de faire revivre ce quartier, notamment avec des équipements pour les enfants. Et regardez ce qu’ils en font! » S’il faudra attendre les conclusions de l’enquête de la police pour connaître définitivement les causes de ce sinistre qui a causé, selon un premier bilan, 400000 euros de préjudice (pour un budget global de 800 000 €), peu de doutes planent sur l’origine du feu qui s’est déclaré vers une heure du matin.

« Au centre de la salle d’accueil, un tas de détritus a été retrouvé, incendié », constatent et déplorent Maryse Joissains, ses adjoints Gérard Bramoullé et Jean Chorro, et des cadres des services concernés, notamment Marc Foveau, le directeur des bâtiments et Guy Januel, directeur général adjoint, chargé de l’éducation. Et près de l’entrée, un bidon qui a peut-être contenu de l’essence, fait forcément grincer des dents.

Des jeunes du quartier?

D’autant que cette crèche, qui intègre une section consacrée aux bébés, était très attendue. Et concentrait nombre d’équipements nécessaires. D’où l’urgence de relancer les travaux au plus vite: « Je souhaite qu’avant la fin de la semaine, on s’y remette, espère Maryse Joissains. Si on peut limiter le retard à un mois, ce sera vraiment bien pour les familles qui comptent sur cette crèche et qui sont les premières victimes du préjudice. » Reste, pour les élus, les parents et les habitants, à comprendre comment l’on peut s’en prendre à une crèche. Est-ce un endroit où se déroulaient des petits trafics? La crèche allait-elle perturber une économie parallèle? Est-ce un acte gratuit de jeunes du quartier?

Déjà, le début du chantier avait subi un premier incendie. Un avertissement? Est-ce là un nouveau message? Mais surtout, s’interroge chacun, « comment un projet de crèche peut-il susciter une quelconque haine? »

« Redynamiser les quartiers »

Sur une surface de 460 m2, la crèche L’Agora allait recevoir 50 enfants, jusque-là pris en charge par deux crèches du quartier, Les Bisounours et L’Oasis. Elle sera gérée, via une délégation de services publics, par la société Les Petits chaperons rouges. Une section consacrée aux bébés fait partie du projet. Une vingtaine d’employés, issus de la fusion des deux crèches, travailleront dans cet établissement construit au coeur du quartier. Une implantation qui « correspond à une volonté forte de pacifier et redynamiser le quartier via des symboles de la République », selon Maryse Joissains.

Constatant les dégâts, l’élue souhaite « que les auteurs de ces dégradations volontaires et de cet incendie soient identifiés, et que tout le monde prenne ses responsabilités, notamment les parents, si les auteurs sont mineurs ». Dans le quartier, hier, personne n’osait commenter cet acte. Mais une jeune femme, passant à proximité, résumait sans doute l’impression générale: « S’en prendre à des équipements pour les enfants, ça, c’est intolérable. »Une enquête est en cours pour déterminer l’origine du sinistre.

Source : La Provence.

Une gendarmerie attaquée à Saint-Aignan par des gitans

Posted in Actualité with tags , , , , on juillet 19, 2010 by TP Provence

Aujourd’hui le Brésil, demain la France ?

Posted in Actualité with tags , , , , on juillet 19, 2010 by TP Provence

Le rescapé du transformateur de Clichy en garde à vue pour vol avec violence

Posted in Immigration with tags , , , on juin 30, 2010 by TP Provence

Muhittin Altun, brûlé lors de l’électrocution mortelle de Zyed Benna et Bouna Traoré en 2005 à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a été placé en garde à vue dimanche pour vol avec violence, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Dimanche peu après 05H15 un homme, âgé de 20 ans, a été agressé à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) par deux individus qui ont arraché la chaîne qu’il portait autour du cou et lui ont porté deux coups de couteau avant de prendre la fuite.

Arrivés rapidement sur place, les policiers interpellent l’un des agresseurs, un homme de 24 ans, défavorablement connu des service de police et sans domicile fixe. Son complice a le temps de prendre la fuite.

Après avoir reçu des soins à l’hôpital, la victime se voit prescrire sept jours d’interruption totale de travail (ITT) et identifie, sur photos, son agresseur en fuite comme étant Muhittin Altun, 22 ans, demeurant à Montreuil (Seine-Saint-Denis).

Ce dernier, se sachant recherché, s’est présenté dimanche peu avant 18H00 au commissariat de Montreuil (Seine-Saint-Denis) où il a été placé en garde à vue. Lors de son audition il aurait reconnu le vol mais aurait nié les coups de couteau, selon l’une de ces sources.

En octobre 2005 la mort de Zyed et Bouna avait déclenché trois semaines d’émeutes et de violences dans les banlieues.

Source : AFP.