Archive for the Immigration Category

Le rapprochement Le Pen-Djellil se confirme

Posted in Actualité, Immigration with tags , , , , , , , on octobre 24, 2011 by TP Provence

 Omar Djellil

De passage à Marseille pour une séance plénière du conseil régional, Jean-Marie Le Pen a renforcé ses liens avec Omar Djellil, un homme très impliqué dans la communauté musulmane et désormais proche du FN. L’occasion de faire le point sur cette collaboration révélée il y a quelques mois et sur divers sujets de l’actualité marseillaise.

– Omar Djellil, proche de la mosquée de la Porte d’Aix, collabore avec le FN à travers son association « Alliance République Éthique ». Beaucoup s’étonnent de ce rapprochement…

Jean-Marie Le Pen  : Pourquoi ? Dans tout le pays, il y a un courant de Français venus d’Algérie ou issus de l’immigration, désireux de s’intégrer en respectant les lois de la République. Ils trouvent en nous un accueil favorable. Moi, je suis pour les conversations et les échanges. Musulmans et FN, ce n’est pas incompatible. En 1957, j’ai présenté un candidat arabe à la députation. Et en 1986, j’ai aidé à faire élire une conseillère régionale musulmane, en Ile-de-France.

– Pourtant vous êtes contre la grande mosquée de Marseille…

J.M.L. : C’est parce que derrière il y a des substrats politiques. Il y a une influence de pays comme l’Arabie Saoudite ou le Qatar qui ne me plaît pas. La finalité religieuse est ambiguë. Je ne suis pas contre une grande mosquée mais il ne doit y avoir aucune contribution des pouvoirs politiques. À Marseille, la Ville a fait un cadeau en cédant un terrain à un prix dérisoire (NDLR : loyer annuel de 25 000€ versé à la Ville par l’association « Mosquée de Marseille »). Un projet de mosquée doit être entièrement privé. Le terrain aurait dû être acheté. Je suis pour l’annulation du permis de construire.

– Vous parlez du Qatar avec méfiance. Pourtant à Paris, les Qataris font rêver tous ceux qui aiment le foot…

J.M.L. : Ce n’est pas une raison pour apprécier le Qatar. Si demain c’est la mafia qui met de l’argent dans le PSG, vous applaudirez, vous ?

– Marseille a pris un arrêté antimendicité. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

J.M.L. : C’est dérisoire. L’arrêté ne résoudra pas le problème de la mendicité, ni les questions d’insécurité. Le chômage augmente, la population s’appauvrit. Il y a un vrai problème économique. On ne réglera rien avec des amendes.

– La préfecture a mis les gros moyens pour lutter contre la délinquance au centre-ville. Mais ailleurs, la population se plaint d’être oubliée. N’y a-t-il pas un déséquilibre en matière de sécurité ?
J.M.L. :
Avec la réduction des effectifs de police, il ne faut pas s’attendre à ce que les pouvoirs publics agissent sur tout le territoire. On n’a pas tenu compte de l’acuité des problèmes qui sont la conséquence de l’immigration. On doit protéger les frontières. Le rôle de la police est dérisoire. Cela ne suffira pas à lutter contre la délinquance.

Propos recueillis par Jean-Jacques FIORITO

Source : La Provence.

Meurtre de Thierry Simon : Selim Benkhedidja libéré, Mohammed Amallou peut-être demain

Posted in Actualité, Immigration with tags , , , , , on octobre 20, 2011 by sigridhelia

Lors de la marche pour Thierry

Selim Benkhedidja, l’un des trois mis en cause dans la mort de Thierry Simon le 4 mai 2011, vient d’être libéré vendredi dernier sur décision d’un juge d’instruction du tribunal d’Avignon.

Le Bollénois de 40 ans avait été retrouvé inanimé et en sang, près de sa voiture, quartier du Barry à Bollène. Il était mort quelques minutes plus tard. L’autopsie avait révélé qu’une chute causée par deux coups de poing lui aurait été fatale. Dès le lendemain de sa mort, trois Bollénois s’étaient présentés à la gendarmerie évoquant une altercation avec Thierry Simon. Ils avaient expliqué avoir sifflé le Bollénois croyant que c’était une femme, puis lui avoir demandé une cigarette. Le ton serait alors monté..

Le second mis en examen demande sa mise en liberté

Le 7 mai, Kader Chadli, 24 ans, le seul qui a reconnu avoir porté les coups, ainsi que Selim Benkedidja, 23 ans et Mohammed Amallou, 19 ans, étaient mis en examen et placés en détention provisoire. le premier pour violences volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner. Les deux autres pour non assistance à personne en danger.

Mohammed Amallou a lui aussi sollicité sa remise en liberté. Il comparait ce matin devant la chambre de l’instruction de Nîmes. Une remise en liberté à laquelle compte bien s’opposer l’avocat de la famille Simon, Me Roubaud. « Les investigations ne sont pas terminées. Son rôle exact tant dans le cadre de l’agression que dans la non assistance à personne en danger n’a pas encore été totalement établi. Je ne comprends pas pourquoi Selim Benkhedidja a été libéré. »

Source : Le Dauphiné.

Guerre raciale et implosion du système

Posted in Immigration with tags , , , , , , , , on août 20, 2011 by TP Provence

Immeubles incendiés, magasins et centres commerciaux dévalisés et vandalisés, rues jonchées de débris, de carcasses noircies de bus, de voitures, de véhicules de police… Ces images de Londres, de Birmingham, de Bristol, de Liverpool ont fait, en boucle, le tour du monde par télévisions interposées. Elles évoquaient bien ce que la députée travailliste Diane Abbott a appelé « une zone de guerre » (théâtre, reconnaît Le Monde du 10 août, d’une « guérilla urbaine »).

Les media français ont tout de suite voulu donner le ton pour interpréter ces événements : c’est la faute de tensions sociales dues à la réduction des financements publics en faveur des plus démunis, c’est la faute du chômage et donc du désoeuvrement… et c’est la faute, bien sûr, de la police britannique (« les gaffes de la police » a titré le quotidien conservateur Daily Mail, tout aussi faux cul que les journaux français). Tout s’explique… et les casseurs cagoulés sont des « jeunes » ayant du vague à l’âme. Bien organisés, tout de même (on est donc loin de la réaction spontanée, épidermique, de hooligans), avec un système de liaison bien au point pour relancer les vagues d’assaut pendant plusieurs jours.

Mais que faisait le gouvernement ? Le premier ministre Cameron, le ministre de l’intérieur, le ministre des finances, le maire de Londres étaient…en vacances (Cameron en Italie). Les casseurs sont décidément bien mal élevés de choisir un moment pareil. Ils auraient pu attendre la rentrée.

Il est incontestable que le climat social détérioré par un libéralisme débridé a de quoi susciter bien des rancoeurs.  Mais celles-ci sont venues se greffer sur une volonté d’affrontement racial. La mort d’un délinquant antillais au cours d’une opération montée par  la police contre les gangs antillais a été le prétexte du déchaînement des émeutes. Le premier foyer d’insurrection a été le quartier de Tottenham, qualifié gentiment de « multiethnique » et dont la majorité de la population est d’origine antillaise. Celle-ci a voulu montrer – et elle a réussi – qu’elle pouvait se rendre maîtresse de la rue, en défiant un pouvoir et un ordre blancs. Même Le Monde, malgré ses a priori idéologiques, a reconnu au passage (9 août) qu’il s’agissait « du plus sérieux affrontement racial au Royaume-Uni depuis les troubles d’Oldham en 2001 » et qu’il y avait donc bel et bien « émeute raciale ».

Ce qui fait voler en éclat ce multiculturalisme, présenté pendant longtemps comme le modèle britannique de réponse aux tensions raciales et dont Cameron reconnaissait récemment (tout comme Angela Merckel pour l’Allemagne) qu’il était un échec. Il était basé sur la conviction irénique que des communautés raciales diverses pouvaient cohabiter harmonieusement sur un même territoire. Illusion due à des présupposés idéologiques qu’on retrouve tant à droite qu’à gauche chez des intellectuels qui refusent tout simplement le poids des réalités. Des réalités trop dérangeantes pour leur confort mental et qu’il faut donc nier obstinément. Jusqu’au jour où elles vous rattrapent…

Ce jour est arrivé pour beaucoup de Britanniques. Comme le reconnaît Libération (16 août) ils suivent les conseils figurant sur de grandes affiches placardées par la police ou les inscriptions peintes sur les panneaux de contreplaqué remplaçant les vitrines brisées des commerces : il faut repérer et dénoncer « les rats à capuche » (en Angleterre comme en France les délinquants immigrés aiment pouvoir se dissimuler le visage pour éviter d’être identifiés).  Surtout, des milices d’autodéfense se sont mises en place pour assurer ordre et sécurité dans les quartiers menacés. Pour pallier l’inefficacité d’une police paralysée par les tabous du politiquement correct (aveu d’un bobby publié par Le Monde du 12 août : « L’ordre était d’intervenir avec circonspection pour éviter les accusations de brutalité, de racisme »).

Le Système en place, miné par ses contradictions internes, est en train d’imploser, la guerre raciale montrant qu’elle est désormais sous-jacente dans nombre de pays européens. C’est donc bien en dénonçant sans répit les ravages du capitalisme libéral et en prêchant une conception réaliste, c’est à dire racialiste, de la société que nous pourrons contribuer à la libération mentale et à la volonté de résistance et de reconquête de  nos frères européens.

Pierre Vial

 

L’immigration clandestine nous coûte 4,6 milliards d’euros par an

Posted in Immigration with tags , on juillet 1, 2011 by TP Provence

Pour la gauche, «davantage d’immigrés extraeuropéens = davantage d’électeurs… de gauche» !

Posted in Immigration with tags , , , , , on Mai 13, 2011 by TP Provence

Jusqu’à présent camouflée sous les oripeaux de la « diversité » et de l’« antiracisme », la « tectonique démographique » massive mise en place depuis les années Mitterrand, de conserve par la droite libérale et par la gauche (recours systématique à une main d’œuvre maghrébine et subsaharienne et substitution des « de souche » par une immigration de peuplement, largement inassimilable), est maintenant officiellement revendiquée par les socialistes.

Pour que le peuple vote bien, on change le peuple.

Dans son dernier rapport « Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ? », Terra Nova, le think tank socialiste, montre clairement que cette stratégie d’immigration massive n’a finalement qu’un seul but : assurer la victoire pérenne des candidats de la gauche aux élections locales et nationales, en s’appuyant sur les populations extraeuropéennes au détriment des Français de souche et des populations de socle européen (essentiellement Italiens, Espagnols, Portugais et Polonais, totalement assimilées).

Voici quelques extraits de ce qu’on peut lire dans le rapport Terra Nova à partir de la page 34 (à noter l’emploi obligé de l’expression « quartiers populaires » en lieu et place de « quartiers ethniques » ou « quartiers de l’immigration », politiquement incorrectes) :

« C’est un fait politique important : la France de la diversité est aujourd’hui la composante la plus dynamique, tant électoralement que démographiquement, de la gauche en France.

La France des quartiers populaires est massivement à gauche. Les analyses comparatives menées dans des zones urbaines sensibles (ZUS) montrent, en 2007, une plus forte propension au vote à gauche dans ces zones (+12 pts au second tour par rapport à l’ensemble des électeurs), en particulier en faveur du Parti socialiste (+8 pts au premier tour), relativement à celle constatée dans les zones pavillonnaires et les centres-villes situés dans leur voisinage. Les scores obtenus par la gauche dans les bureaux de vote les plus populaires sont exceptionnels : plus de 80% pour Ségolène Royal au second tour de l’élection présidentielle.

Au cœur de ces quartiers populaires, il y a les Français de la diversité. L’auto-positionnement des individus, sondés dans une enquête (…), révèle un alignement très fort des Français immigrés et de leurs enfants sur la gauche. Le rapport de forces gauche-droite y est extrême, de l’ordre de 80-20 voire 90-10. Il se vérifie quelle que soit l’origine nationale. Il est le plus massif pour les Français d’origine africaine (tant sub-saharienne que maghrébine) et se renforce nettement pour la seconde génération par rapport à la première (de l’ordre de 10 points). La seule exception est la première génération d’origine asiatique, qui reste polarisée à droite par anticommunisme.

La population des Français issus de l’immigration est en expansion démographique et en mutation identitaire.

En 2006, près de 150.000 acquisitions de la nationalité française ont été accordées, en augmentation de 60% par rapport à 1995. Dans l’hypothèse d’une continuation à l’identique, ce sont entre 500.000 et 750.000 nouveaux électeurs, naturalisés français entre 2007 et 2012, qui pourront participer au prochain scrutin présidentiel sans avoir pu participer au précédent.

Parmi eux, environ 300.000 seront des enfants d’immigrés, nés et vivant en France. Au début des années 2000, 2,3 millions de personnes âgées de 0 à 65 ans nées et vivant en France avaient deux parents immigrés ou un seul parent connu immigré (soit 5% d’entre elles) ; 1 million d’entre eux étaient des enfants ou adolescents de moins de 17 ans. Environ 300.000 avaient atteint la majorité, acquis la nationalité française et le droit de vote en 2007. 300.000 individus supplémentaires devraient devenir majeurs et être en mesure de voter en 2012.

Aujourd’hui, 6 à 7% des Français sont musulmans et 23% des français ont au moins un parent immigré.

Le nombre d’enfants issus d’une mère étrangère se renouvelle par ailleurs de façon croissante. A la fois relativement au nombre total de nouveau-nés : « en 2006, les enfants nés de mères étrangères représentent 12,0 % de l’ensemble des naissances. C’est un peu moins qu’en 2005 (12,4 %) mais en légère augmentation depuis dix ans : en 1996, cette proportion atteignait 9,6 % »28. Et en valeur absolue : plus de 100.000 enfants sont nés de mère étrangère en 2008, un record historique, qui va de pair avec le plus grand nombre de naissances depuis 198129. La diversification du corps électoral par naturalisation d’enfants nés et vivant en France va se poursuivre.

A ces électeurs naturalisés puisque nés et vivant en France doivent s’ajouter les Français naturalisés nés à l’étranger. Leur part dans la population française s’est également accrue, passant de 2,15% en 1982 à 2,67% en 2004 (1.940.000).

Ces nouveaux électeurs, Français d’origine immigrée et enfants d’immigrés, sont différents de ceux qui, désormais âgés, commencent à sortir du corps électoral pour cause de décès : ils ne sont plus issus majoritairement de pays européens et catholiques (Italie, Espagne, Pologne, …), mais de pays du Maghreb et d’Afrique, souvent musulmans. Ils sont de ce fait plus sensibles aux enjeux identitaires et aux discriminations. Cette tendance est appelée à se renforcer à l’avenir : en 2004-2005, les immigrés recensés viennent un peu moins encore du Portugal, d’Italie, d’Espagne qu’en 1999, et un peu plus d’Algérie, du Maroc, de Turquie et de Tunisie (…) »

Source : NOVOPress.

Sarkozy, les Tunisiens, les Finlandais, et la consanguinité

Posted in Immigration with tags , , , , on Mai 2, 2011 by TP Provence

Le Canard Enchaîné, le 27 avril 2011

Carte mondiale de la consanguinité :

David Cameron veut réduire l’immigration légale en Grande-Bretagne

Posted in Immigration with tags , , , , on avril 15, 2011 by TP Provence

Le quotidien britannique The Daily Telegraph titrait son édition du jour avec cette déclaration du Premier ministre britannique David Cameron. Dès ce matin, le quotidien annonçait le « discours le plus direct » jamais prononcé sur l’immigration par Cameron. C’est un tournant majeur avec une immigration dénoncé comme une bombe à fragmentation qui délite le corps social, balkanise des quartiers entiers et vient en confrontation directe avec la culture britannique.

Quelque chose est en train de changer dans la révélation d’une immigration bien plus mortifère pour la nation britannique qu’un atout tel que vanté sans cesse par les élites et politiciens français. Formulons le vœu que les vents de la sagesse et de la clairvoyance soufflent vers les côtes françaises.

Ce dernier entend baisser le nombre de personnes entrant au Royaume-Uni à « des dizaines de milliers, plutôt que quelques centaines de milliers », estimant que l’immigration conduit à un « malaise », certains immigrés ne souhaitant pas s’intégrer ou apprendre l’anglais. Le Daily telgraph ajoute que le Premier ministre « s’apprête à blâmer l’Etat providence pour avoir créé une génération de Britanniques réticents au travail. Selon les chiffres officiels, sur les 2,5 millions de personnes supplémentaires au travail depuis 1997, les trois-quarts sont nés à l’étranger. Toutefois, il ne s’agit pas ‘d’immigrés qui viennent ici pour prendre nos emplois’, expliquera M. Cameron. « Le vrai problème », va-t-il expliqué est « que les immigrés comblent dans le marché du travail les trous laissés béants par l’Etat providence qui, pendant des années, a payé les Britanniques pour ne pas travailler ».

La mère de Sophia Aram soupçonnée de corruption et de trafics de titres de séjour

Posted in Immigration with tags , , , , , , , , , on avril 13, 2011 by TP Provence

Khadija Aram, la mère de la « comédienne » et « humoriste » Sophia Aram, qui avait crû bon de traiter sur France Inter les électeurs du Front national de « gros cons », est convoquée le 26 avril devant le tribunal de grande instance de Versailles.

Khadija Aram, l’ancienne adjointe au maire de Trappes, chargée de l’action républicaine, est convoquée le 26 avril devant le tribunal de grande instance de Versailles. La justice soupçonne l’ancienne élue, qui a démissionné le 1er mars, d’avoir fait croire à huit personnes qu’elle pouvait leur obtenir des titres de séjour contre de l’argent. Elle leur aurait ainsi soutiré 31500 €, entre fin 2008 et janvier 2010, en abusant de sa qualité d’élue.

Menacée par certains sans-papiers, qui avaient payé sans jamais recevoir leurs titres de séjour, elle aurait ensuite tenté de les rembourser en utilisant le chéquier de l’association Femmes de Trappes et d’ailleurs, dont elle est la fondatrice et la présidente, pour un montant de 16500 €.

L’affaire commence fin février 2010. Deux personnes, qui ne se connaissent pas, viennent le même jour déposer une main courante contre Khadija Aram, encore élue à l’époque. Ils racontent que cette femme leur a promis des titres de séjour contre de l’argent et qu’ils se sont fait escroquer. Parmi les enquêteurs du commissariat de Trappes, cette affaire fait écho à une autre plus ancienne. Et ils font très vite le rapprochement. En novembre 2009, un esclandre avait éclaté sur le parvis de l’hôtel de ville entre l’élue et deux personnes. Khadija Aram s’était fait insulter et menacer. Elle avait alors décidé de porter plainte. Les policiers avaient entendu les mis en cause. Ces derniers reconnaissaient avoir menacé l’élue, mais donnaient des raisons qui interpellaient les enquêteurs. Ils indiquaient que cette femme très connue à Trappes leur avait promis des papiers moyennant finances, mais sans résultat.

Les personnes racontent aux policiers que « l’essentiel se passait dans l’ascenseur de la mairie ». Elle déclarait à ces demandeurs « prenons l’ascenseur plutôt que l’escalier » et leur disait que s’ils avaient « besoin de papiers, ils pouvaient venir la voir ». Si sa qualité d’élue ne suffisait pas pour obtenir leur confiance, les demandeurs pouvaient être rassurés en pianotant sur son site Internet où elle apparaît en photo avec une personnalité de l’ambassade du Maroc. Certains, ainsi convaincus, lui ont versé 2500 €, d’autres 6000 €, pour des papiers dont ils n’ont jamais vu la couleur.

Forte de tous ces éléments, la police judiciaire, chargée de l’affaire par la suite, a convoqué à plusieurs reprises l’élue. Elle leur a fait faux bond à chaque fois. Finalement, un mandat de recherche est rédigé contre elle. Et samedi, c’est la brigade anticriminalité des Hauts-de-Seine qui l’a interpellée. Lors de ses auditions, elle a expliqué son geste par des difficultés financières importantes et des problèmes de santé. Joint hier soir, le maire PS, Guy Malandain, n’a pas souhaité s’exprimer.

Source : Le Parisien.

Rome offre la France aux immigrés tunisiens !

Posted in Actualité, Immigration with tags , , , , , , , on avril 6, 2011 by TP Provence

La police italienne canalisant des immigrés tunisiens dans un centre de transit à Manduria dans les Pouilles, la semaine dernière

Les autorités italiennes vont délivrer un permis temporaire de séjour à des centaines de clandestins de Lampedusa.

Dès jeudi, plusieurs centaines d’immigrés tunisiens provenant de Lampedusa pourront se présenter au poste-frontière de Vintimille muni d’un «permis temporaire de séjour» . Ce document sera délivré par les autorités italiennes pour une durée de trois mois reconductible, afin de faciliter les rapprochements familiaux.

La police des frontières française n’aura d’autre alternative que les laisser passer. La délivrance de ce permis transforme le clandestin en un réfugié reconnu et comme tel protégé par les lois communautaires. «Plus tôt nous leur délivrerons ces papiers, plus vite ces immigrés quitteront notre pays», résume le député de la Ligue du Nord, Matteo Salvini.

Encore aujourd’hui, les clandestins sont refoulés par la France à la frontière en vertu du traité de Schengen et de la Convention de Dublin qui interdisent leur libre circulation en Europe. Un accord bilatéral de réadmission signé en 1997 organise les modalités du refoulement. Il oblige le pays d’accueil initial (l’Italie en l’occurrence) à reprendre le clandestin interpellé dans l’autre pays.

Dans un premier temps, le gouvernement de Silvio Berlusconi a tenté d’obtenir de la Tunisie qu’elle reprenne la plus grande partie des quelque 22.000 clandestins tunisiens débarqués en Italie depuis le début de l’année. Lundi toutefois à Tunis, le président du Conseil n’a pas obtenu l’accord escompté. Son homologue, le chef du gouvernement provisoire Béji Caïd Essebsi, a bien accepté que des rapatriements aient lieu, mais en nombre très limité (50 à 100 par semaine). Il a appelé à la solidarité de l’Europe en faisant valoir que la Tunisie a elle-même accueilli sans protester 165.000 immigrés de Libye. En contrepartie, l’Italie fournira à Tunis 350 millions d’euros d’aide économique et équipera ses garde-côtes en radars et vedettes rapides. Lundi soir, la Ligue du Nord – le partenaire le plus intransigeant de Berlusconi sur le problème de l’immigration – a donné son accord à la délivrance de «permis temporaires de séjour».

À Manduria (dans les Pouilles), devant le principal centre de transit des immigrés, la décision a été saluée par une explosion de joie. Mahdi (23 ans) espère terminer ses études de mathématiques à Toulouse, où l’attend son frère «marié à une Française». «France, France», crient des groupes d’immigrés qui sortent du camp. Des associations de volontaires leur distribuent des tracts en français et en arabe leur expliquant comment demander le permis : «Surtout ne fuyez pas. Vous deviendriez des clandestins et ne pourriez plus faire valoir vos droits», leur expliquent-ils. Sur 900.000 Tunisiens en situation régulière présents en Europe, 600.000 vivent dans l’Hexagone, 150.000 en Italie, 85.000 en Allemagne, 20.000 au Benelux et 13.000 en Suisse.

À Lampedusa, la trêve a duré bien peu. L’île avait à peine été complètement évacuée lundi de ses 6200 immigrés que les débarquements ont repris. L’île compte de nouveau 1500 immigrés. Mardi matin, une barcasse a amené 350 Africains provenant de Libye. Eux du moins sont considérés comme des réfugiés politiques.

Lampedusa : de jeunes clandestins incendient la Maison de la fraternité

Posted in Immigration with tags , , , , , , on avril 4, 2011 by sigridhelia

Un incendie a éclaté dans les locaux de la Maison de la fraternité de Lampedusa, dirigée par le curé de la paroisse, l’abbé Stefano Nastasi, qui accueille une quarantaine de mineurs débarqués sur l’île ces derniers jours, dont des enfants de douze ans arrivés sans leurs parents. Les pompiers sont présents sur les lieux. Selon les forces de l’ordre, qui sont intervenues immédiatement, les mineurs ont mis le feu à des matelas. Le vicaire de la paroisse, l’abbé Vincent, qui est noir, a décrit la dévastation qu’ils ont causée : portes arrachées, vitres cassées, carrelage brisé même.

Avant de déclencher l’incendie, les jeunes clandestins ont lancé des pierres sur les voitures qui passaient sur la route. Certains automobilistes se sont arrêtés mais ont dû prendre la fuite sous la pluie de pierres. Le chef des révoltés s’est présenté devant les caméras de télévision torse nu, avec de nombreuses traces de coupures sur la poitrine, et a tenu des propos véhéments en arabe, que ses camarades ont traduits en français. Il a d’abord refusé de dire son âge puis a déclaré avoir dix-sept ans. Selon lui, les conditions de vie sont insupportables : « On nous donne toujours des macaronis, on en a assez. » Tirant de sa poche un billet de dix euros, il a expliqué : « On me l’a donné ici et je veux le dépenser pour acheter quelque chose de bon. »

Source : NOVOPress.